Le Pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a condamné ce mercredi l’ancien ministre des Relations avec le Parlement et ex-député du FLN, Tahar Khaoua, à une peine de dix (10) ans de prison ferme dans une affaire de corruption dans laquelle il est poursuivi avec son fils et d’autres accusés.

Le juge a également ordonné la saisie de l’ensemble des biens de Tahar Khaoua. Son fils, Zakaria, a écopé, quant à lui, d’une peine de quatre (4) ans de prison ferme avec la confiscation de tous ses avoirs et biens immobiliers.

Tahar et Zakaria Khaoua ont également été condamnés à verser solidairement au Trésor public 100 millions de dinars. Le tribunal a en outre prononcé une peine de trois (3) ans de prison ferme assortie d’une amende de 100.000 dinars contre l’ancien wali de Batna, Mohamed Slamani, poursuivi dans la même affaire.

Pour le délit de non-dénonciation, une peine d’un (1) an de prison avec sursis, assortie d’une amende de 100.000 dinars, a été prononcée contre l’ancien directeur de l’Agence CPA de Batna, Abdelaziz Abdelhak. Les autres accusés dans cette affaire ont été acquittés par le tribunal qui a ordonné la mainlevée de leur contrôle judiciaire.

Les coaccusés sont notamment poursuivis pour « trafic d’influence en vue d’obtenir d’indus avantages », « enrichissement illicite », « blanchiment d’argent », « menace de diffamation », « acceptation de chèques de garantie » et « faux témoignages ».

Boualem Rabah