Tebboune : « Il est formellement interdit de couper l’eau aux citoyens deux jours de suite »
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Tebboune : « Il est formellement interdit de couper l’eau aux citoyens deux jours de suite »

L’approvisionnement régulier des citoyens en eau durant la période estivale est une nécessité, a souligné jeudi à Oran le président Abdelmadjid Tebboune.

Lors de la pose de la première pierre du projet de réalisation d’une station de dessalement dans la localité de « Cap Blanc », daïra de Boutlelis, le chef del’Etat a invite les responsables du secteur de l’hydraulique à éviter les longues coupures d’eau.

« Il est formellement interdit de couper l’eau durant deux jours successifs », a averti Abdelmadjid Tebboune, précisant qu’il était du devoir des autorités concernées de « respecter leurs engagements vis-à-vis du citoyen en ce qui concerne les programmes d’alimentation en eau potable ».

«Le citoyen ne demande pas des miracles. Il est préférable d’assurer un approvisionnement d’eau durant deux ou trois heures par jour plutôt que de la couper pour une longue période », a-t-il souligné.

Dans ce sens, Abdelmadjid Tebboune a recommandé l’utilisation de l’eau dessalée pour satisfaire les besoins des consommateurs et réserver celle provenant des nappes et des barrages pour l’agriculture.

« Aujourd’hui, nous sommes en mesure de réaliser ces stations avec nos propres moyens », a-t-il assuré, relevant que « la conjugaison des efforts permettra de libérer l’Algérie des problèmes d’approvisionnement en eau potable ».

Concernant les projets de réalisation de cinq stations de dessalement d’une capacité de 300.000 m3 par jour chacune dans différentes wilayas et devant permettre de porter la production à 3,3 millions de m3, le président Tebboune a affirmé « qu’il s’agissait d’importantes infrastructures à même de garantir l’approvisionnement en eau potable, notamment dans les villes à forte densité démographique ».

Selon lui, l’Algérie, avec ses 74 barrages hydrauliques, dont 90% construits après l’indépendance, « occupe la première place dans ce domaine à l’échelle maghrébine et africaine, faisant observer que ce réseau reste insuffisant eu égard à la sécheresse que connaît le pays depuis quatre ou cinq années ».

 Boualem Rabah

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