Le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, tranche définitivement la question. L’examen de fin du cycle primaire, appelé 5^e, « est abandonné ». S’exprimant aujourd’hui à partir de la wilaya d’Adrar où il a donné le coup d’envoi des épreuves du baccalauréat (session 2022), le ministre souligne le maintien du «système d’évaluation des acquis » au lieu de l’examen de passage du cycle primaire au cycle moyen. 

« Les études menées sur cet examen ont démontré son inefficacité sur le plan pédagogique », affirme-t-il. Selon lui, l’adoption du nouveau système vise à protéger les élèves des pressions psychologiques qu’ils subissaient à un âge précoce lors de cet examen ». « Adopté par plusieurs pays, le système d’évaluation sera actualisé et appliqué dès la prochaine rentrée », indique-t-il.

Concernant l’adoption de la fiche de synthèse, en prévision de son introduction à l’examen de fin du cycle secondaire, Abdelhakim Belabed indique « qu’il s’agit d’une procédure qui s’inscrit dans le cadre de la réforme du bac et qui sera débattue lors de l’examen de ce dossier ».

Revenant au choix d’une date consensuelle pour l’organisation des épreuves du Baccalauréat, en tenant compte des spécificités climatiques des régions sud du pays, le ministre souligne que « l’organe responsable tend à atteindre cet objectif, néanmoins l’application de cette procédure est tributaire de règles pédagogiques contraignantes, relatives notamment au   volume horaire des cours à dispenser par semaine ».

« Le Baccalauréat est un examen national, et par conséquent, la date est minutieusement étudiée et fixée à l’avance », dit-il.

Boualem Rabah