Quatre personnes, dont deux candidats à l’examen du Brevet d’enseignement moyen (BEM), ont été déférées devant les autorités judiciaires compétentes de Chlef pour leur implication dans deux affaires de triche à l’aide d’un téléphone portable. 

Ces deux cas ont été enregistrés, selon les autorités judiciaires, au niveau des communes de Chettia et de Bouzeghaïa.  La première affaire remonte au 8 juin en cours, lorsque le chef du centre d’examen d’un CEM de la commune de Chettia s’est présenté à la police pour dénoncer le cas d’un candidat pris en flagrant délit de triche, lors de l’examen de langue française, en utilisant un téléphone portable.

Selon la même source, « il s’est avéré que le mis en cause communiquait avec un acolyte à l’extérieur du centre d’examen ». Après enquête, les deux individus ont été présentés devant le procureur de la République qui a déféré l’accusé qui était à l’extérieur du centre d’examen, devant le tribunal correctionnel, dans le cadre des procédures de comparution immédiate, pour « atteinte à l’intégrité des examens et fuite des sujets des examens de fin de cycle moyen ».

En revanche, le candidat, mineur, a été déféré devant le juge des mineurs pour le même délit, précise la même source. Il a été entendu par le juge des mineurs en présence de son père et de son avocat, avant d’être remis en liberté, tandis que la 2ème accusée, dans cette affaire, a été condamnée à 18 mois de prison ferme, assortie d’une amende de 100.000 DA.

La 2ème affaire de fraude, indique un communiqué du procureur de la République près le tribunal de Ténés, porte sur un appel téléphonique émis, le 8 juin en cours, par le responsable du centre d’examen d’un CEM de Bouzeghaia, pour dénoncer à la police une candidate prise, également, en flagrant délit de triche, par téléphone portable, à l’épreuve de langue française.

« L’enquête ouverte à ce sujet a permis d’identifier la personne avec laquelle la candidate était en communication. Suite à quoi, les deux suspectes ont été présentées devant le procureur de la République qui a déféré la prévenue majeure devant le juge d’instruction pour « atteinte à l’intégrité des examens et fuite des réponses des épreuves du BEM pendant les examens », alors que la candidate a été renvoyée devant le juge des mineurs pour le même délit », précise le même document, ajoutant que l’accusée majeure a été placée en détention provisoire, dans l’attente de son procès reporté au 15 juin prochain, tandis que la mineure a été remise à son père.

Boualem Rabah