Suspension par Alger du traité d‘amitié algéro-espagnol : Madrid réagit et menace
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Suspension par Alger du traité d‘amitié algéro-espagnol : Madrid réagit et menace

Quelques heures après la suspension par les autorités algériennes du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération qui lie l’Algérie et l’Espagne, le gouvernement espagnol réagit en proférant notamment des menaces.

Il est maintenant clair que ce qui intéresse l’Espagne dans ses relations avec l’Algérie se limite à son approvisionnement en gaz. C’est en tout cas ce qu’illustre la réaction de la ministre espagnole de la Transition écologique, Teresa Ribera, qui, interrogée à ce sujet ce jeudi, a répondu en se disant « confiante quant au respect des obligations contenues dans le contrat liant la Sonatrach et son partenaire espagnol dans le domaine de l’approvisionnement en gaz, ajoutant que « le problème deviendrait plus compliqué à résoudre ». « Sa solution ne sera certainement pas diplomatique, mais devant des tribunaux », a-t-elle affirmé.

S’exprimant au micro de la web-radio Onda Cero, l’a ministre a affirmé que la suspension du traité d’amitié entre les deux pays aura des conséquences, mais que le contrat commercial entre la Sonatrach et son partenaire espagnol se doit d’être respecté.

Cependant, la ministre a en outre tenu à exprimer ses « regrets » quant à la détérioration des relations entre l’Espagne et l’Algérie, assurant que le gouvernement espagnol « était prêt à rétablir ses relations avec Alger dès que possible ». « J’espère qu’avec le temps nous trouverons des points de convergence qui permetteront de surmonter cette situation », a-t-elle dit.

De son côté, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a affirmé, ce jeudi, que la suspension du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération de façon unilatérale par Alger aura une réponse appropriée le moment voulu ».

Rappelons que les autorités algériennes ont décidé de suspendre immédiatement le traité d’amitié liant les deux pays en réaction à « une campagne » menée par les autorités espagnoles « tendant à justifier la position qu’elles ont adoptée sur le Sahara Occidental en violation de leurs obligations juridique, morale et politique de puissance administrante du territoire qui pèsent sur le Royaume d’Espagne jusqu’à ce que la décolonisation du Sahara Occidental soit déclarée accomplie par les Nations Unies », selon un communiqué de la présidence algérienne.

Aline M.

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