Une feuille de route africaine pour dynamiser les startups
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Une feuille de route africaine pour dynamiser les startups

Dans le sillage de la Conférence africaine des startups, qui s’est tenue à Alger, les 5 et 6 décembre 2022, les ministres africains en charge du secteur des startups, de l’innovation et de l’entrepreneuriat, se sont réunis afin de discuter et d’adopter la première feuille de route africaine visant à dynamiser l’écosystème des startups en Afrique.

Les participants ont également décidé la création prochaine d’un Conseil des Ministres Africains chargé des startups au sein de l’Union africaine, et constituera, selon les organisateurs, le cadre d’échange officiel pour les ministres opérant dans le secteur.

A cet égard, le sommet ministériel s’est conclu, selon les organisateurs, par des décisions incluant de nouveaux mécanismes visant à mettre en place la première coopération panafricaine de haut niveau dans le domaine des startups, en l’inscrivant comme une priorité économique nationale dans le cadre des programmes gouvernementaux et de développement des pays africains. De plus, l’accent a été mis sur la coordination des activités et des politiques publiques au niveau continental pour améliorer la place de l’Afrique dans l’écosystème mondial, ajoute la même source.

Afin de pouvoir concrétiser et mettre en œuvre les décisions du sommet ministériel, il a été convenu de désigner des points focaux nationaux et de constituer un secrétariat permanent de la conférence africaine des startups, afin de suivre la mise en œuvre effective de la feuille de route. Par ailleurs, un Conseil des Ministres Africains chargé des startups sera créé au sein de l’Union africaine, et constituera le cadre d’échange officiel pour les ministres opérant dans le secteur.

En plus de ces résolutions, les ministres africains se sont entendus sur la désignation d’un incubateur ou d’un accélérateur dans chaque pays, pour être des points focaux entre les différents écosystèmes africains, et serviront donc de « soft-landing » pour les startups, afin de faciliter leur implantation dans l’ensemble des pays africains. S’agissant du financement, il a été décidé d’entamer la réflexion pour la création d’un fonds de fonds africain « FOF » pour les startups, afin de financer des projets innovants sur tout le continent. Enfin, des décisions ont été prises pour faciliter la circulation et la mobilité des startups et des talents, à travers la coordination avec les autorités compétentes des différents pays.

H.S.

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