Les cours sur Euronext ont cédé du terrain pour venir une nouvelle fois tester les zones support. Ce matin c’est la chute des cours des huiles sur les marchés asiatiques qui attire l’attention du cabinet Agritel, avec pour conséquence probablement, une nouvelle pression sur le colza.

« En blé la concurrence des origines mer Noire demeure clé bien que les exportations européennes soient toujours jugées comme dynamiques (…)  La météo et la géopolitique demeurent les éléments clés de ce marché », a indiqué Agritel.

Ainsi, la baisse des températures sur l’Europe ne suscite pour le moment pas de craintes spécifiques malgré l’état végétatif très précoce constaté à la fin de l’automne.

D’un point de vue géopolitique la tension demeure forte en Ukraine avec notamment des difficultés constatées sur le port d’Odessa pour opérer de manière satisfaisante en raison des destructions d’installations électriques.

Selon le bureau des statistiques chinoises, la production de blé cette année atteindrait 137.72 millions de tonnes et celle de maïs 277.2 millions de tonnes. FranceAgriMer estime que 97 % des blés sont jugés comme bons à excellents tout comme pour les orges d’hiver.

En Amérique, on observe un nouveau repli des cours du blé sur Chicago après le rapport USDA bien que ce dernier n’ait pas apporté de changements majeurs.

Les stocks de fin dans le monde sont laissés quasiment inchangés à 267.33 millions de tonnes mais les opérateurs s’inquiètent de la vigueur de la demande en raison de la faiblesse de la croissance économique.

« En maïs, la baisse des exportations aux USA attendue sur cette campagne est significative, estimée à 52.71 millions de tonnes contre 54.61 millions lors du dernier rapport. La concurrence avec le Brésil sera importante, puisque la production chez ce dernier devrait être record à 126 millions de tonnes », affirme la même source.

F.B.