Pétrole: Le baril gagne 0,77 % et passe à 77,77 dollars
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Pétrole: Le baril gagne 0,77 % et passe à 77,77 dollars

Léger, mais vif rebond des cours du brut après la panne d’un important oléoduc nord-américain. Le baril a gagné 0,77% et passe subitement à 77,77 dollars. Mais, le baril de WTI pour livraison janvier, qui reste sur quatre séances de net repli, avance de 3,4% à 74,5 dollars sur le Nymex tandis que le baril de Brent de la mer du Nord (échéance février) s’adjuge 1,8% à 78,5 dollars à Londres.

Malgré l’assouplissement de la politique anti-Covid en Chine, le brut souffre depuis le début de la semaine sur des craintes de récession en Europe et aux Etats-Unis.

Les deux références mondiales sont tombées sur leur plus bas niveau de l’année, effaçant tous les gains enregistrés après que l’invasion de l’Ukraine par la Russie eut exacerbé la pire crise mondiale d’approvisionnement énergétique depuis des décennies.

Le fonctionnement de l’oléoduc Keystone, qui peut transporter plus de 600 000 barils de brut par jour du Canada vers les États-Unis, a été interrompu après une fuite dans le Nebraska.

« Le système reste arrêté alors que nos équipes interviennent activement et travaillent à contenir et à récupérer le pétrole », a indiqué la société canadienne TC Energy.

Les inquiétudes concernant le ralentissement économique, l’affaiblissement de la demande de carburant et la perspective de nouvelles hausses des taux d’intérêt aux États-Unis ont fortement pesé sur les cours de l’or noir ces derniers jours.

De plus, si les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont chuté la semaine dernière, les réserves d’essence et de distillats ont bondi, ajoutant aux inquiétudes concernant l’affaiblissement de la demande.

Des responsables occidentaux sont par ailleurs en pourparlers avec leurs homologues turcs pour mettre fin aux longues files d’attente de pétroliers dans les eaux turques, a déclaré un responsable du Trésor britannique, après que le G7 et l’Union européenne ont mis en place de nouvelles sanctions visant les exportations de pétrole russe.

Au moins 20 pétroliers sont confrontés à des retards pour traverser la Méditerranée depuis les ports russes de la mer Noire alors que les importations de pétrole par voie maritime sont désormais interdites par l’UE.

Les files d’attente suggèrent que « l’approvisionnement disponible en mer Noire est déjà affecté par la mesure punitive », affirme à ‘Reuters’ Tamas Varga du courtier pétrolier PVM. « Dans un climat économique sain, un tel développement équivaudrait à tirer le coup de départ dans la course aux 100 dollars ».

F.B.

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