Le marché algérien des assurances en hausse de 8,8% au 1er semestre 2024
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Le marché algérien des assurances en hausse de 8,8% au 1er semestre 2024

Le marché national des assurances, toutes activités confondues, a généré au premier semestre 2024 un chiffre d’affaires de 90,2 milliards de dinars (mds DA), en hausse de 8,8% par rapport à la même période de 2023, a indiqué le Conseil national des assurances (CNA) dans sa dernière note de conjoncture.

La branche des assurances dommages, qui domine le portefeuille des assurances en Algérie à hauteur de 81,3%, a réalisé un chiffre d’affaires de 73,3 mds DA au 30 juin de l’année en cours, contre 69 milliards à la même période 2023, soit une augmentation de 6,3%. Alors que celle des assurances personne, qui représente 11,9% du marché, a réalisé un chiffre d’affaires de 10,5 mds DA, en évolution de 7,7% par rapport à la même période de 2023, selon le même bilan.

Dans les détails, la branche automobile qui détient la moitié du chiffre d’affaires des assurances de dommages, a progressé de 6,4% sur un an durant le premier semestre, avec une production de 36,7 mds DA.

Cette tendance haussière est due essentiellement à l’évolution des réalisations en « Risques non obligatoires » (+7,4%), liée, en grande partie, à l’augmentation des importations de véhicules, notamment ceux de moins de trois ans, générant, ainsi, une production additionnelle de plus de 2 mds DA.

La branche « Agricole » marque, à la fin du premier semestre 2024, une importante hausse de 13,1%, par rapport aux réalisations du premier semestre 2023, soit un volume de primes additionnelles de 128,4 millions de dinars.

La sous-branche « Production végétale » enregistre elle aussi une progression de 83,5%, suite à la reprise significative des souscriptions relatives au produit « Céréales », comparativement au premier semestre 2023 durant lequel les agriculteurs avaient été considérablement affectés par des conditions climatiques « défavorables », ajoute la même source.

En revanche, la sous-branche « Production animale » accuse une régression de 17,6%, causée par le non-renouvellement de l’importation des bovins d’abattage. aps

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