En marge de sa visite, ce vendredi, au cimetière chrétien de Bologhine, dans le cadre de sa visite en Algérie, le président Macron a été interrogé par la presse sur la délicate question des visas. Ce dernier a plaidé pour une immigration choisie.  

Interrogé par la presse sur la diminution du quota de visas attribués aux Algériens, le président français Emmanuel Macron a répondu en disant qu’il s’agissait d’un sujet ayant « fait l’objet de tensions (…) et pouvant « conduire à des malentendus ».

C’est un « sujet sensible dont on a longuement discuté avec le président (Tebboune NDLR) et sur lequel on a, d’ailleurs, demandé un travail à nos ministres », a-t-il fait savoir.

Dans son propos, le président français a fait savoir qu’il était sur la même longueur d’onde avec son homologue algérien sur cette question. « Je crois que nous partageons la même volonté.  D’abord, nous devons (en France NDLR) avoir une véritable politique qui permet de lutter contre l’immigration clandestine », a-t-il ajouté, soulignant que « d’une rive et de l’autre il faut le comprendre ».

Emmanuel Macron a, par ailleurs, fait savoir qu’un travail commun est en train d’être fait avec la partie algérienne pour la mise en place d’une stratégie de lutte « rigoureuse » contre « l’immigration clandestine et ses réseaux ».

La France confirme son choix d’une immigration choisie

Toujours concernant la question des visas, le président français a plaidé pour une immigration choisie. « Nous souhaitons avoir une approche beaucoup plus souple sur l’immigration choisie, notamment pour les familles des binationaux, mais aussi pour les artistes, les sportifs et les entrepreneurs qui nourrissent nos relations bilatérales », a-t-il précisé.

Massinissa Mansoour