Portrait : Raouf Amraoui ou quand les voies du succès ne passent pas forcément par l’école (vidéo)
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Portrait : Raouf Amraoui ou quand les voies du succès ne passent pas forcément par l’école (vidéo)

Malgré une scolarité chaotique, le chef cuisinier Raouf Amaoui a connu une réussite exemplaire. Ayant quitté l’école dès 15 ans, il raconte son aventure, tout en prodiguant des conseils.

Le chef cuisinier Raouf Amaoui raconte les péripéties de sa success-story. Sorti de l’école très jeune, il n’a jamais renoncé à sa passion qui est la cuisine. « Mon aventure de cuisinier a commencé à l’âge de 15 ans. Bien sûr, j’ai commencé par une formation professionnelle, après avoir abandonné l’école », dit-il, avouant avoir été un « très mauvais élève » , mais en même temps « un bon cuisinier à mes heures perdues ».

Comme tous ceux qui ont abandonné l’école à la poursuite de leur rêve, Raouf est passé par cette période de doute qui ronge de l’intérieur. « Je redoutais l’échec. J’avais peur de ne pas percer, de ne pas réussir dans ce nouveau métier », se confie-t-il.

Après avoir terminé son stage de 18 mois dans un hôtel cinq étoile , Raouf s’apprêtait à rentrer chez lui, avant qu’un chef italien n’intervienne auprès de l’administration pour le retenir six mois de plus, afin qu’il apprenne la cuisine italienne. Un geste que le jeune chef n’oubliera pas de si tôt.

Pour tous ceux qui ont des appréhensions et qui redoutent le fait d’aller à la poursuite de leur vocation, le talentueux chef les invite à ignorer les avis malveillants et de « suivre leur feeling ».

Le chef Raouf Amaoui anime aujourd’hui une émission culinaire sur une chaine de télévision thématique, mais se livre également, de temps à autre à des aventures culinaires bien particulières.

Récemment, il s’était rendu sur le parvis de la mosquée Ketchaoua pour cuisiner un plat qu’il avait partagé avec les passants en pleine rue. Certains d’entre eux ont même acheté des bouteilles de limonade pour agrémenter le repas. « L’essentiel dans ce métier c’est le partage », affirme-t-il.

Massinissa M.

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