Le président de l’Autorité nationale des élections (ANIE), Mohamed Charfi, a effectué, ce mercredi, une visite dans la wilaya de Bejaia pour s’enquérir de la préparation des élections locales partielles dans six communes.

Le patron de l’ANIE a affirmé « connaître quelques mots en kabyle » et que « l’important n’est pas de parler cette langue, mais dans le fait que nous sommes tous des Amazighs. »

Mohamed Charfi a rappelé, concernant la participation aux dernières échéances électorales, que « la région avait adopté la position de ‘’pas d’élections’’ et aujourd’hui elle a décidé de participer ».   « La décision de participer à cette élection partielle après celle du boycott relève du principe démocratique qui doit régir les relations entre les membres de la société, les acteurs politiques et les appareils de l’Etat », a-t-il souligné.

Concernant l’élection partielle prévue en octobre prochain dans six communes des wilayas de Tizi Ouzou et Béjaïa, Mohamed Charfi a fait part « d’un engouement des partis à retirer les formulaires de souscriptions pour constituer de candidatures ».   

Pour convaincre la population locale à participer à ce scrutin, le président de l’ANIE a convoqué l’histoire. «Je vous encourage aujourd’hui à poursuivre et à renforcer le processus politique au profit de la région et de l’Algérie. Notre référence durant la révolution était la Déclaration du 1er novembre, suivie du Congrès de la Soummam », a-t-il déclaré, précisant que « la région de Kabylie n’est pas stérile et elle renforcera le tissu national au service de l’Algérie ».

Boualem Rabah