Corruption : quelque 530 maires font l’objet de poursuites judiciaires
2 mins read

Corruption : quelque 530 maires font l’objet de poursuites judiciaires

Quelque 530 présidents d’APC à travers le territoire national font l’objet, depuis 2019, de poursuites dans diverses affaires de corruption.

Les services de la police judiciaire, ceux de la Gendarmerie nationale, ou encore ceux de l’Office central de répression de la corruption (O.C.R.C) ont ficelé des dossiers solides concernant 530 maires littéralement noyés dans la corruption, , rapporte Echourouk Online. Parmi les chefs d’accusation retenus à leur encontre, on retrouve ceux de « dilapidation de deniers publics », « conflit d’intérêts », « réception d’indus avantages » et « abus de fonction ».

Selon la même source, les enquêtes ouvertes par les services de sécurité dès 2019, l’ont été sur ordre de la justice, après la réception de centaines de plaintes de citoyens, d’élus au niveau des assemblées présidées par ces P/APC corrompus, ou encore après que les noms des mis en cause aient été cités dans de grosses affaires impliquant de hauts responsables, des cadres de l’État et d’anciens ministres.

Rappelons que le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales avait adressé une correspondance aux walis de la République en date du 13 juin 2019, les appelant à mettre en application l’article 43 du Code communal, stipulant que « l’élu faisant l’objet de poursuites judiciaires pour crime ou délit en rapport avec les deniers publics ou pour atteinte à l’honneur ou ayant fait l’objet de mesures judiciaires ne lui permettant pas de poursuivre valablement l’exercice de son mandat électif est suspendu par arrêté du wali, jusqu’à intervention de la décision définitive de la juridiction compétente. En cas de jugement définitif l’innocentant, l’élu reprend automatiquement et immédiatement l’exercice de son activité électorale ».

Massinissa Mansour

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *