Le Pr Mehyaoui : « Les indicateurs actuels ne laissent pas présager une cinquième vague de Covid-19 »
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Le Pr Mehyaoui : « Les indicateurs actuels ne laissent pas présager une cinquième vague de Covid-19 »

Tout en prévoyant une hausse des cas de contamination, le professeur Riyad Mehyaoui, membre du comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de Covid-19, estime que les indicateurs actuels ne suggèrent pas une cinquième vague de Covid-19.

Invité ce jeudi de l’émission « L’Invité de la matinale » de la Chaîne 1 de Radio nationale, le Pr Mehyaoui a confirmé l’augmentation du nombre d’infections par le sous-variant d’Omicron BA.5 ces derniers jours, soulignant la nécessité de revenir au respect des mesures préventives pour limiter la propagation du virus, en particulier pendant la saison estivale propice aux grands rassemblements, notamment à l’occasion des mariages.

L’invité de la radio nationale a relevé un certain laxisme dans l’observation des mesures barrières, à l’instar du port du masque et la distanciation physique en milieu fermé, qui doivent, selon lui être de rigueur, même si les symptômes du sous-variant d’Omicron ne sont pas d’une gravité singulière.

Le Pr Mehyaoui appelle, par ailleurs, à un retour à la vaccination, en particulier pour les personnes à faible immunité, comme les personnes âgées et celles atteintes de maladies chroniques, soulignant une faible demande modeste en dépit des instructions des médecins. « L’Algérie n’a pas atteint 33% du taux de vaccination des groupes cibles », a-t-il affirmé à cet effet.

« La numérisation du secteur de la santé est un rêve »

En réponse à une question sur la numérisation du secteur de la santé, le professeur Mehyaoui a déclaré qu’il s’agissait d’un rêve qui a besoin de volonté pour se concrétiser, car celà contribuerait à gagner du temps dans le processus de diagnostic et de traitement.

D’autre part, le professeur Mehyaoui a révélé que les établissements de santé de quartier jouaient un rôle important dans l’atténuation de la pression sur les hôpitaux, appelant les citoyens à y recourir dans les cas d’urgence légère, afin les hôpitaux soient consacrés aux cas complexes.

R. Ikhen.

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