L’Algérie comptait affréter des avions bombardiers d’eau auprès d’une société espagnole, en prévision de la saison estivale et ses risques d’incendies. Le contrat a fini par être annulé à la dernière minute.

Selon le site internet spécialisé Mena Défense, un contrat avait été conclu entre les autorités algériennes et la société espagnole Plysa, filiale spécialisée de la compagnie aérienne Air Nostrum, pour la fourniture d’avions bombardiers d’eau.

Toujours selon la même source, sept appareils de type Thrush 710P, devaient être affrétés pour être mis à la disposition de la protection civile algérienne début juillet, dans le cadre de son plan de lutte contre les incendies.

Cela dit, le contrat a fini par être annulé à la dernière minute par les autorités algériennes. La décision a été prise sur fond d’une brouille diplomatique entre Alger et Madrid, née de l’alignement de l’Espagne sur la position marocaine, dans le dossier du Sahara Occidental.

Essayant de recueillir une déclaration de la part de la société espagnole, Mena Défense, a pu toucher l’un de ses responsables ayant évoqué une décision « souveraine ».

Il a également assuré que Plysa restait à la disposition du gouvernement algérien pour répondre à toutes les demandes si le besoin de bombardiers d’eau se faisait sentir.

Aline M.