Les bisbilles entre Alger et Madrid n’en finissent plus. Hier, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a accusé l’Algérie de bloquer les transactions commerciales.

Dans une déclaration à la radio espagnole, Radio Nacional, reprise par Europa Press, le chef de la diplomatie espagnole a affirmé qu’il y a un blocage des transactions commerciales par Alger, précisant qu’à chaque fois qu’une transaction bloquée est détectée, elle est notifiée à la Commission européenne, qui à son tour demande des comptes à Alger.

« Selon les rapports du secrétaire d’État au Commerce, il y a bien un blocage des opérations (commerciales ndlr) », a indiqué Albares, rappelant que les instruments et la politique commerciale de l’Espagne, comme ceux des autres membres de l’Union Européenne (UE), sont du ressort du vice-président de la Commission chargée de la politique commerciale de l’UE, Valdis Dombrovski.

Interrogé sur les efforts déployés par son pays pour rétablir la normalité des relations avec l’Algérie, Albares a assuré que le gouvernement espagnol œuvre actuellement dans cet objectif. « Nous espérons que cela passera par le dialogue diplomatique et l’amitié entre les deux peuples », a-t-il dit.

Aline M.