Sur un programme diffusé par la chaîne « Ennahar » : La mise au point de l’ANIRA
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Sur un programme diffusé par la chaîne « Ennahar » : La mise au point de l’ANIRA

L’Autorité nationale indépendante de régulation de l’audiovisuel (ANIRA), a
apporté, mercredi dans un communiqué, une mise au point concernant l’émission
« Khalliha aala Rabbi » diffusée sur « Ennahar TV », et dont le contenu fait l’objet
d’examen, au regard des « allégations d’un père de famille confronté à un Imam,
sur une opération de collecte de dons pour le traitement de sa fille », une affaire
qui a suscité des remous sur les réseaux sociaux.
Au regard de la polémique suscitée par l’émission « Khalliha aala Rabbi » diffusée
sur « Ennahar TV », durant laquelle une affaire à caractère social a été abordée,
provoquant une « vive polémique » sur les réseaux sociaux et alimentant des
« contre-vérités équivoques », l’ANIRA a jugé « nécessaire d’informer l’opinion
publique qu’elle suit de manière permanente et automatique les programmes
télévisés après leur diffusion et examine les faits enregistrés en cas de
dépassements, de son propre chef ou suite à des plaintes déposées par les parties
concernées », précise le communiqué.
A cet égard, l’ANIRA affirme « examiner l’affaire du programme de la chaîne
télévisée, concernant l’émission où ont été diffusées les allégations d’un père de
famille confronté à un Imam, au sujet d’une opération de collecte de dons pour le
traitement de sa fille ».
Elle précise également qu’elle avait « agi, de son propre chef sans recevoir
aucune plainte, en écoutant les parties concernées », ajoutant qu' »une enquête est
menée pour essayer de comprendre tous les aspects liés à l’affaire et les
examiner minutieusement, conformément aux procédures en vigueur et avec
sagesse, afin de garantir une application correcte et équitable de la Loi, en vue
de prendre des décisions fondées et définitives sur la base desquelles l’ANIRA
prendra sa décision finale ».
L’ANIRA rappelle, en outre, que « les débats publics sur les affaires sociales
dans tous les médias audiovisuels nécessitent une extrême prudence en termes
d’objectivité et de respect des normes éthiques et légales, en particulier en

veillant à la prudence lors de la diffusion de témoignages, en garantissant
l’égalité et la neutralité, en permettant le droit de réponse et de rectification aux
parties concernées, et en évitant d’exploiter la souffrance humaine pour diminuer
la dignité des individus, sans verser dans le sensationnel ».
L’autorité insiste sur la nécessité de « respecter toutes les lois de la République
lors de l’exercice de l’activité audiovisuelle », tout en rappelant que « les questions
de collecte de dons nécessitent une autorisation préalable des autorités
compétentes conformément aux dispositions de l’ordonnance n 77-3 relative à la
collecte de dons ».
Elle s’engage, également, à « renforcer le dialogue public et à encourager une
participation active aux questions à caractère social, et continue de contrôler les
programmes audiovisuels afin de s’assurer que ces débats demeurent une valeur
ajoutée et contribuent à renforcer la compréhension et la cohésion sociale ».

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