Longue résistance nationale contre l’occupation française : La bataille de Staoueli, le « point de départ »
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Longue résistance nationale contre l’occupation française : La bataille de Staoueli, le « point de départ »

Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laid Rebiga a affirmé, jeudi à
Alger, que la bataille de Staoueli (Alger) qui a eu lieu le 19 juin 1830, avait
marqué « le point de départ » d’une longue résistance nationale contre
l’occupation française.
Dans une allocution prononcée lors d’un colloque intitulé « La bataille de
Staoueli dans la mémoire nationale », organisé à l’occasion du 194e anniversaire
de cette bataille, M. Rebiga a précisé qu’elle constituait « un tournant décisif et
le point de départ d’une longue résistance nationale » contre l’occupation
française, appelant à mettre en lumière cet évènement.
Cette bataille, ajoute le ministre, a « balisé la voie à la résistance courageuse
d’un peuple déterminé à poursuivre sa lutte et son combat » jusqu’au
recouvrement de sa souveraineté et son indépendance, ce qui explique son
soutien constant au droit des peuples à l’autodétermination.
L’Algérie a consolidé, sous la conduite du président de la République, M.
Abdelmadjid Tebboune, « la préservation de sa mémoire et sa transmission
intergénérationnelle, tout en établissant la Nation sur des bases solides dans le
processus de développement du pays et de son progrès ».
De son côté, le coordonnateur de la Commission algérienne de l’histoire et de
la mémoire, Mohamed Lahcen Zeghidi a affirmé que la bataille de Staoueli « a
été la première citadelle ayant rassemblé tous les enfants de l’Algérie pour être
le point de départ de la résistance qui a duré de 1830 à 1934″, relevant que le
colonisateur français s’employait, durant toute cette période, à « dépouiller

cette résistance, à laquelle ont contribué tous les enfants du pays, de son esprit
patriotique ».
Cette bataille fut « le début de la formation de la cohésion nationale », selon M.
Zeghidi qui s’est dit convaincu que la mémoire nationale  » doit être bâtie sur
des règles, des critères et une terminologie bien définis en vue d’immuniser la
nouvelle génération ».
Lors de colloque, des conférenciers ont abordé plusieurs aspects liés à l’histoire
de cette bataille, appelant à l’importance d’élaborer « des études historiques
avec des plumes nationales, dans l’objectif de contribuer à édifier la mémoire
nationale et à permettre aux générations montantes de consolider leur capital
cognitif sur l’histoire de leur pays et leur fierté d’appartenance à ce pays ».
Ce colloque a été rehaussé par la présence de nombre de membres du
gouvernement, ainsi que de représentants d’organisations et d’instances de la
société civile.

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