Education nationale : la polémique sur la suppression du français au primaire enfle 
1 min read

Education nationale : la polémique sur la suppression du français au primaire enfle 

L’annonce, il y a quelques jours, de l’introduction de l’enseignement de l’anglais dès le primaire a ravivé la polémique autour de l’avenir de la langue française en Algérie.

Les milieux réclamant le bannissement de la langue de Molière du le système éducatif depuis des années reviennent à la charge pour tenter de réaliser leur objectif. Saisissant le contenu du dernier Conseil des ministres, l’Organisation des enseignants de l’éducation nationale, un syndicat très peu implanté dans le secteur, est monté au créneau pour demander « un allègement du programme scolaire au primaire en supprimant l’enseignement du français ».

Cette organisation, proche du courant islamo-ba$athiste, insiste, en revanche, sur le renforcement de « l’enseignement de la langue arabe ». Cependant, ce syndicat n’énumère pas les matières devant être « élaguées ». Ces revendications purement idéologiques ne sont pas partagées par les spécialistes, à l’image de Kamel Nouri qui affirme que toute décision concernant la révision du système éducatif algérien doit être basée sur « des études approfondise afin d’éviter de faire de l’école algérienne un champ d’expériences ».

Selon lui, la demande de supprimer l’enseignement du français « est populistes et ne prend pas en compte son ancrage dans la société algérienne ». Pour lui, l’introduction de l’anglais « reste un acquis pour l’élève algérien pour s’ouvrir sur le monde et avoir de nouvelles perspectives ».

Boualem Rabah

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *