Essor de la production nationale : Consolider le rôle de la femme rurale
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Essor de la production nationale : Consolider le rôle de la femme rurale

La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaoutar Krikou, a souligné, samedi depuis la wilaya de Tindouf, que « le programme de coopération conclu avec tous les acteurs, sous l’égide du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) tend à consolider le rôle de la femme rurale dans le processus de la production nationale ».

Dans son intervention prononcée à la maison de la culture « Abdelhamid Mehri » à l’occasion de la journée internationale de la femme rurale, Mme. Krikou a affirmé que « la promotion de la femme rurale revêt, sur instruction du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, une importance particulière du gouvernement en vue de lui permettre d’atteindre son autonomie économique, générer des emplois et contribuer à l’économie nationale ». La ministre a indiqué que « son secteur s’emploie à asseoir une nouvelle vision et des mesures efficaces tenant en compte les spécificités de chaque wilaya par l’identification des besoins de la femme rurale afférents à la formation, appui et accompagnement via les 275 cellules de solidarité de proximité déployées à travers le pays ». Et d’ajouter : le secteur entend également, à la faveur de l’adoption d’une approche participative, « à consolider et soutenir les compétences féminines leur permettant d’adopter de nouvelles actions axées sur l’intégration et la coordination sectorielle, ainsi que l’examen des voies et mécanismes de formation et d’appui pour le montage des projets créateurs de revenus ». « Le lancement, en février 2021, du programme national portant encouragement, au titre d’un plan d’action multisectoriel, de la femme rurale et celle au foyer à adhérer au processus de la production nationale tend à appuyer la dynamique de création des activités économiques et le montage des micro-entreprises, le développement de l’entrepreneuriat féminin », a expliqué la ministre. Elle a déclaré que, ces actions ont été sanctionnées par l’établissement du « Guide de l’intégration économique de la femme » dans lequel ont été insérés les mécanismes de soutien prônés par l’Etat au titre des différents dispositifs ayant permis à plus de 12.549 femmes de bénéficier des microcrédits et de formations au niveau des établissements de la formation professionnelle. De son côté, la directrice du bureau du FNUAP en Algérie, Feïza Bendriss, qui a souligné que « la consolidation des capacités de la production féminine rurale est d’une grande importance », a insisté, à ce titre, « sur la nécessaire préservation du cachet local du produit et de permettre à la femme rurale d’écouler ses produits ». La ministre qui s’est rendue à une exploitation agricole pilote gérée par une femme rurale au niveau de la région d’Oued-M’heya, a mis l’accent sur la nécessité de prendre en charge le facteur de formation et d’accompagnement pour plus de professionnalisme chez les femmes désireuses d’investir et la préservation du volet traditionnel de la femme rurale. L’exposé présenté à la délégation ministérielle fait ressortir que plus de 550 femmes rurales dans la wilaya ont bénéficié du programme d’appui agricole, dont 423 femmes ont bénéficié d’un cheptel caprin de 2.538 têtes au titre de création de leurs propres projets. Mettant à profit cette visite, Mme. Krikou s’est enquise, au travers une riche technique, du projet de plantation d’une surface de 43 hectares en arganier à la faveur d’une enveloppe de 23 millions DA, dont les délais de réalisation ont été fixés à 24 mois, avant de donner le coup d’envoi d’une opération de mise en terre symbolique de cette espèce d’arbre. Cette opération, d’une grande importance étatique de par sa contribution à l’économie nationale, prévoit, pour la valorisation de cette espèce d’arbre endémique, l’extension de sa surface de peuplement et la création d’emplois, une série d’actions liées au développement de l’arganier, dont l’acquisition et le transport de petits arbres, le traçage, la plantation et l’irrigation par le système du goutte-à-goutte. Elle a, à cette occasion, pris connaissance d’une exposition de la femme rurale riche en produits d’art culinaire traditionnel, dont des mets et boissons locaux, des unités d’élevage caprin, camelin et équin, avant d’écouter des préoccupations des exposantes liées au volet de commercialisation de leurs produits.

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