Les hautes autorités du pays portent un intérêt particulier à la langue anglaise. Dans ce sens, des instructions ont été données pour son introduction au cycle primaire.

C’est le président Tebboune qui en a décidé lors de la réunion du Conseil des ministres hier dimanche. Sans fixer une échéance, le chef de l’État a ordonné que l’anglais fasse partie des matières enseignées aux élèves du primaire.

Le président de la République a, cependant, conditionné cette mesure, par la nécessité d’une « étude approfondie menée par des experts et des spécialistes ».

Tout en réitérant sa détermination « à revoir le texte de loi régissant la profession d’enseignant, en application de ses engagements en matière de réforme du système éducatif », il a mis l’accent sur « la nécessité de réviser les programmes éducatifs en se référant à l’esprit pédagogique, qui a permis la formation, depuis l’indépendance, d’une élite dans diverses spécialités. »

Le président Tebboune a interdit « formellement la révision des programmes éducatifs durant l’année scolaire. » Il a instruit d’« œuvrer pour le lancement d’une révision selon des objectifs bien définis, reposant essentiellement sur les résultats de l’enseignement éducatif, tout en arrêtant un calendrier de deux ou trois ans au minimum pour la concrétisation de cette révision. »

Par ailleurs, il a donné des instructions « pour le lancement immédiat d’une large consultation entre les acteurs dans le secteur de l’éducation dans l’objectif d’aboutir à une vision unifiée sur le phénomène de la surcharge du cartable scolaire et à l’adopter. »

Aline M.