Les camions Sonacom, ancêtre de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), ont toujours la cote. Malgré l’arrivée sur le marché algérien de nouvelles marques, le fameux poids lourd  reste indétrônable. La preuve est venue de Sétif où un propriétaire d’un K120 réclame plus d’un milliards de centimes pour le céder.

« On m’a offert un milliard et cinquante millions de centimes, mais je demande plus. Son prix est beaucoup plus élevé », a déclaré le propriétaire, assurant que son camion « n’a pas du tout roulé ». «Son compteur est à zéro », a-t-il affirmé.

Ce prix paraît, aux yeux des internautes qui ont commenté cette vidéo, exagéré. « Le prix affiché par l’entreprise à l’occasion de la foire internationale d’Alger est de 900 millions de centimes pour un K120 Plateau », a estimé un d’entre eux, en communiquant les prix de plusieurs produits de la SNVI, dont le K66 vendu à 845 millions de centimes.

Pour rappel, la Sonacom, créée en 1967 par décret et qui est un héritage du patrimoine de la Société africaine des automobiles Berliet (SAAB) fondée en 1957, est l’une des rares entreprises industrielles publiques qui continue à produire. Sa gamme a été développée avec le temps.

En février 2015, un consortium composé de cinq banques publiques (BNA, BEA, CPA, BADR, CNEP), a accordé un crédit de 92 milliards de DA à son héritière, la SNVI, pour financer ses projets de développement.

Boualem Rabah