Pas moins de 580 dossiers, liés à l’enregistrement des médicaments au niveau de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), ont été débloqués, alors que 67 nouveaux projets pour la production des médicaments à l’échelle nationale ont été officiellement lancés.

C’est ce qu’a révélé le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, lors de son passage à la Télévision algérienne, affirmant que le ministère tend, à travers une série de mesures, à réduire la facture d’importation des médicaments, notamment ceux destinés aux maladies chroniques, et à assurer leur disponibilité sur le marché local avec une bonne qualité et à des prix abordables.

Selon M. Aoun, « l’approvisionnement du marché national en médicaments fabriqués localement, particulièrement les produits destinés au traitement du diabète et du cancer, est nécessaire plus que jamais, compte tenu de la disponibilité des moyens pour ce faire ».

D’autant, ajoute-t-il, « ces deux types de médicaments constituent environ 30% de la facture d’importation des produits pharmaceutiques en Algérie, soit environ 400 millions d’euros pour l’insuline et près de 600 millions d’euros pour les médicaments destinés aux patients atteints de cancer ».

« Notre objectif en 2023, est de couvrir 50 % du marché de l’insuline en production locale, notamment après le lancement de laboratoires de production de ce type médicaments », a expliqué le ministre.

Quant aux projets de production d’insuline lancés jusque-là, ils permettront, selon lui, de réduire la facture d’importation de l’insuline d’environ 200 millions d’euros.

Du reste, il révélera que le tissu industriel national est estimé à quelque 200 usines, dont certaines sont opérationnelles et d’autres devant entrer prochainement en service.

F.B.