La carrière politique de l’ex-journaliste et actuel président du parti néo-fasciste Reconquête!, Eric Zemmour, est-elle déjà terminée ? C’est en tout cas ce que suggère le camouflet qu’il a subi hier dimanche après son élimination au premier tour des législatives française, qui vient s’ajouter à celui essuyé lors de la dernière présidentielle.

Candidat dans la localité bourgeoise de Saint-Tropez, dans le Var, un département historiquement favorable à l’extrême-droite, Eric Zemmour pensait évoluer sur du velours. Mais sa désillusion fut grande à l’annonce des résultats. Il n’est en effet arrivé que troisième, avec 23,19% des suffrages exprimés derrière la députée sortante de la majorité présidentielle, Sereine Mauborgne (28,51%), et celui du Rassemblement national de Marine Le Pen, Philippe Lottiaux (24,74%).

« Les résultats ne sont pas à la hauteur de nos attentes », a reconnu devant les médias un Eric Zemmour aux traits défaits, ajoutant en guise de consolation : « Mais nous venons de poser un drapeau dans chaque circonscription de France ».

Notons que les résultats du scrutin ont placé deux coalitions dans un mouchoir de poche. La Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes, gauche), dirigée par Jean-Luc Mélenchon, a obtenu 25,66% des voix, et celle de la majorité présidentielle, (Ensemble !, centre-droit) qui a récolté 25,75% des suffrages.

Rachid I.