Territoires occupés : la justice israélienne autorise la vente de biens immobiliers de l’Eglise aux colons juifs
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Territoires occupés : la justice israélienne autorise la vente de biens immobiliers de l’Eglise aux colons juifs

Après une bataille judiciaire de 20 ans, la Cour suprême israélienne a fini par autoriser l’acquisition de biens immobiliers de l’Église grecque orthodoxe aux colons juifs.

Tout commence en 2004, lorsque Ateret Cohanim, une organisation de colons juifs, met la main sur trois biens appartenant à l’Église, dans la vieille ville de Jérusalem. Il s’agit de deux hôtels: Pétra et l’Impérial, situés dans le quartier chrétien, ainsi qu’un bâtiment résidentiel, qui se trouve dans le quartier musulman.

Cette association de colons a un objectif non dissimulé : « judaïser » la partie orientale de Jérusalem, autrement dit la partie palestinienne, en y achetant le plus de biens possible. Mais pour y parvenir, elle doit cacher son identité, car les Palestiniens chrétiens ou musulmans vivant sous occupation, refusent généralement de vendre leurs maisons ou leurs terrains aux juifs israéliens.

Sociétés-écran

En octobre dernier, lors du scandale mondial des « Pandora Papers », ShoMrim, une organisation israélienne de journalistes d’investigation, ayant participé à l’enquête internationale, révèle la méthode des organisations de colons: « Elles ont recours à des sociétés-écran, donc fictives, pour cacher leur identité et acquérir des biens immobiliers à Jérusalem-Est. »

Cette « méthode est malhonnête et illégale », dénonce le patriarcat grec orthodoxe de Jérusalem. Mais son appel est désormais rejeté par la plus haute instance juridique israélienne.

K.M./Agences

 

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