L’ancien footballeur international Rabah Madjer n’a pas tardé à réagir au tollé médiatique ayant accompagné son procès qui s’est tenu hier jeudi. Accusé d’avoir bénéficié de la publicité publique de façon illégale, il a nié, affirmant qu’il n’a jamais bénéficié d’un centime.

Intervenant hier soir sur la chaîne Al-Hayat, Rabah Madjer a fait sa mise au point en rejetant en bloc toutes les accusations portées à son encontre par le représentant du parquet. Selon lui, le procès dans lequel il est impliqué « concerne le journal Al-Balagh et non pas Rabah Madjer en tant que personne ».

Et d’ajouter que le journal « Al Balagh », dont il était propriétaire, n’a jamais bénéficié de la publicité publique octroyée par la Société nationale de l’édition et de la publicité (ANEP).

« Le juge a demandé à l’avocat si la société qui publiait le journal Al-Balagh avait bénéficié de l’argent de l’ANEP. La réponse a été rapide : la société n’a bénéficié d’aucun centime, et l’avocat a soumis toutes les preuves au juge », a précisé Rabah Madjer.

Rappelons que lors de l’audience d’hier, le procureur de la République a requis une peine de 18 mois de prison, assortie d’une amende de 100 000 DA à l’encontre de l’ancien sélectionneur des Verts, poursuivi pour escroquerie sur la base d’une enquête ayant déterminé que le journal AL Balagh avait bénéficié de pages de publicité alors qu’il avait cessé de paraitre.

Aline M.