Italie : un homme testé positif  à la Covid-19, à la variole du singe et au Sida le même jour
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Italie : un homme testé positif  à la Covid-19, à la variole du singe et au Sida le même jour

Un Italien de 36 ans a certainement passé la pire journée de sa vie, en se voyant diagnostiqué de trois maladies en l’espace de quelques heures : le Covid-19, la variole du singe et le Sida.

Tout commence le 20 juin dernier : un Italien âgé de 36 ans rentre un peu malade de ses vacances en Espagne. Parce qu’il souffre de symptômes grippaux (fièvre, maux de gorge, fatigue…), il décide de faire un test Covid-19 quelques jours plus tard : le test se révèle positif, malgré sa double vaccination et le fait qu’il a déjà attrapé la maladie au mois de janvier 2022.

L’histoire pourrait s’arrêter là, mais non. Car le même jour, le trentenaire commence à voir apparaître des éruptions cutanées sur ses bras : inquiet, il se rend aux Urgences de l’hôpital de Catane, en Sicile. Et là, le verdict tombe : outre le Covid-19, l’homme souffre de la variole du singe, une pathologie qui se propage principalement (mais pas uniquement) dans les milieux homosexuels et transsexuels.

Interrogé par le personnel médical, l’Italien explique qu’il a effectivement eu rapports sexuels non-protégés avec des hommes lors de ses vacances en Espagne. Dans le doute, les médecins décident donc de lui faire passer des tests destinés à repérer de potentielles infections sexuellement transmissibles (IST) – chlamydia, gonocoque…

Lorsque les résultats des tests sont tombés, l’homme a eu une mauvaise surprise : outre le Covid-19 et la variole du singe, il a découvert qu’il était infecté par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), à l’origine du Sida…

L’Italien a été hospitalisé pendant une semaine. Mi-juillet 2022, il est sorti de l’hôpital, guéri du Covid-19 et de la variole du singe ; il doit désormais suivre un traitement contre le VIH. « Il s’agit du seul cas rapporté de co-infection par le virus de la variole du singe, le SARS-CoV-2 et le VIH, soulignent les médecins qui ont décrit ce cas unique dans le Journal of Infection. Les cliniciens doivent donc être conscients de la possibilité d’une co-infection par le virus du SARS-CoV-2 et le virus de la variole du singe. »

L.K.M./Agences

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