Le nombre de contaminations à la Covid-19 ne cesse d’augmenter depuis quelque temps. Les Algériens, pour leur part, semblent avoir définitivement abandonné les gestes barrières.

Trois ans après son apparition, le Covid-19 ne semble plus susciter autant de frayeur chez les Algériens que durant sa phase la plus meurtrière, lors de la deuxième et troisième vague. Dans toutes les villes du pays, les gens ne ressentent plus ce climat de tension et cette terreur permanente qui se lisaient sur les visages des passants munis de masques de protection et de flacons de gel hydroalcoolique à la main.

Bien que la situation est plutôt calme dans les hôpitaux du pays, les médecins ne cessent d’alerter sur le fait que la pandémie n’est pas dernière nous et qu’une nouvelle vague peut survenir à n’importe quel moment, notamment avec l’apparition de nouveaux mutants.

D’ailleurs, le ministère de la Santé a récemment augmenté le niveau de préparation au sein des hôpitaux, en concomitance avec l’augmentation graduelle du nombre de contaminations qui a atteint ce mercredi les 106 cas, selon les statistiques officielles.

Interrogé sur ce relâchement généralisé, marqué par le non-respect des gestes barrière, le président de l’Ordre national des médecins et membre du comité de veille sanitaire, Mohamed Bekkat Berkani, a expliqué que les gens, partout dans le monde, sont entrés dans une phase de cohabitation avec le virus, tout en insistant sur le fait que la vigilance est toujours de mise.

Dans un entretien accordé à El Khabar, le Dr Berkani a expliqué que le dossier de la Covid-19 est toujours d’actualité que ce soit en Algérie au ailleurs dans le monde et que l’apparition des variants BA4 et BA5 sont à prendre au sérieux, malgré leur moindre virulence que les précédents.

S’agissant du niveau de préparation au niveau des établissements de santé, il a expliqué que ceux-ci ont acquis un capital expérience important durant les deux dernières années.

Massinissa M.