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Maroc : la production céréalière s’effondre en 2022

La production marocaine de céréales s’effondre en 2022, provoquant une chute brutale du PIB et faisant planer le spectre de difficultés alimentaires sur les populations.

Le Maroc n’a pu produire que 34 millions de quintaux de céréales en 2022, selon un communiqué de presse du ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts.

Cet effondrement de la production céréalière a un coût conséquent puisque selon la même source, la valeur ajoutée prévisionnelle devrait enregistrer une baisse de 14%, soit une baisse de 1,8 point sur le PIB global.

Le ministère de l’Agriculture explique cette baisse par une mauvaise pluviométrie et plus précisément par «une mauvaise répartition temporelle de la pluviométrie, avec près d’un tiers des précipitations qui ont eu lieu durant les mois de novembre et décembre, et 53% du cumul pluviométrique qui a eu lieu aux mois de mars et avril».

«La très faible pluviométrie, voire son absence dans plusieurs régions durant les mois de janvier et février, a engendré un retard de croissance des céréales et une baisse des rendements plus ou moins importante selon les régions», précise le communiqué.

Selon l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les besoins d’importations céréalières du Maroc devront augmenter à 10,4 millions de tonnes pour 2022-2023, soit 35% de plus qu’en 2021-2022 (le blé constitue environ 60% des importations de céréales).

Le Maroc importe annuellement 3 à 4 millions de tonnes de blé tendre en moyenne, et 800 000 à 900 000 tonnes de blé dur. Au cours de la précédente saison agricole, le Maroc a importé du blé à partir de 25 pays issus d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Amérique latine et d’Asie.

L.K.M./Agences

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