Le think tank American Enterprise Institute basé à Washington a publié hier lundi un rapport sur le terrorisme en Afrique, dans lequel il a abordé les points forts de la stratégie de l’armée algérienne dans sa lutte contre le terrorisme.

Le centre de réflexion American Enterprise Institute, qui s’intéresse, entre autres, aux questions géostratégiques, à la politique étrangère et à la défense a publié lundi un rapport sur l’activité des groupes terroristes en Afrique.

Le think tank s’est penché sur la stratégie algérienne de lutte contre le terrorisme, concluant que le pays est « parvenu à contenir la menace des groupes terroristes qui pourtant, continuent de représenter une menace dans plusieurs pays voisins», grâce à une « action sécuritaire proactive ».

« L’Algérie a fait face à une violence terroriste extrême, mais est parvenue, dans une large mesure, à lutter contre cette menace », souligne le rapport, après avoir fait l’historique de l’activité terroriste en Algérie avec la formation des premiers noyaux de groupes terroristes durant les années 1990 et leur mutation avec l’apparition d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

En analysant la perte de terrain enregistrée par ces groupes en Algérie, les auteurs du rapport ont souligné le rôle important de « l’amélioration des capacités militaires algériennes et le renforcement de la coopération militaire avec les pays de la région », d’une part, et l’amélioration des conditions sociales, d’autre part.

Le mérite revient également à la conscience des Algériens qui ne se sont pas laissés endoctrinés par les idées de l’islam radical, précise le rapport, ajoutant que l’organisation terroriste « l’État islamique » n’a pas réussi à s’implanter en Algérie et « n’a pas réussi à rallier un grand nombre de sympathisants grâce au niveau de conscience des Algériens issu de leurs expériences passées ».

Ainsi, selon les conclusions du rapport, l’Algérie et la Tanzanie « sont des success-story en matière de prévention de la menace terroriste » malgré le lourd tribut payé.

Massinissa M.