Plan d’action du gouvernement:  la justice et la santé, principaux axes débattus par les membres du Conseil de la nation
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Plan d’action du gouvernement: la justice et la santé, principaux axes débattus par les membres du Conseil de la nation

La justice et la santé ont été les principaux axes débattus par les membres du Conseil de la nation, lors de la séance de l’après-midi consacrée au débat du Plan d’action du gouvernement présenté dans la matinée par le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane.

Lors de son intervention, Omar Belhadj, membre du tiers présidentiel a salué la teneur du Plan d’action du gouvernement qui a été préparé, a-t-il dit, en « un temps record, au regard de la conjoncture que traverse le pays », saluant la grande importance accordée par le gouvernement à la justice, étant la pierre angulaire pour l’édification de l’Etat de droit.

Dans ce sens, il a insisté sur l’importance de l’indépendance de la justice et ses impacts positifs, considérant que l’amélioration de la situation des personnes en charge de ce corps est à même de renforcer cette indépendance et de protéger ces derniers de tout impact.

Dans son intervention, Khalil Zine, membre du Front de libération nationale (FLN) a souligné qu’une volonté politique s’impose pour restituer la confiance du citoyen en son état et en ses responsables, appelant à revoir la grille des salaires et à améliorer le pouvoir d’achat des Algériens.

Par ailleurs, il a salué la décision d’annulation de la dépénalisation de l’acte de gestion, appelant à la promulgation d’une loi pour protéger les cadres dirigeants.

L’intervention de Louiza Chachoua, membre du tiers présidentiel a porté sur le secteur de la santé qui, a-t-elle dit, « offre encore des services qui ne répondent pas aux aspirations des Algériens », en dépit des dépenses considérables que cela coûte au Trésor de l’Etat.

Cela, a-t-elle souligné, exige de « revoir la méthode de gestion, en impliquant les compétences, tout en procédant à une évaluation et à une reddition des comptes ».

Mohamed Zakaria, membre du tiers présidentiel a évoqué la question de la révision par l’Etat du système d’affectations qui pourrait avoir des conséquences néfastes si son application n’est pas progressive. Les plénières reprendront mercredi pour le parachèvement du débat du Plan d’action du gouvernement par les membres du Conseil de la nation et des présidents des groupes parlementaires et seront suivies des réponses du Premier ministre, ministre des Finances.

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