Réunion historique des 22 à El-Madania (ex Clos-Salembier) : La Révolution, l’unique solution
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Réunion historique des 22 à El-Madania (ex Clos-Salembier) : La Révolution, l’unique solution

La réunion historique des 22 personnalités ayant été à l’origine du
déclenchement de la Révolution du 1er novembre 1954, a été évoquée,
mercredi à Alger lors d’une conférence qui a vu la participation d’historiens et
de moudjahidine.
« La réunion des 22 a été décisive dans le sens où elle a abouti à la nécessité
pour le Comité des 6 de trancher en faveur d’une guerre de libération
nationale », a déclaré le moudjahid Daho Ould Kablia, lors d’une conférence
organisée au Forum du quotidien El Moudjahid en collaboration avec de
l’association « Machaal Echahid ».
Il a ajouté que la réunion des 22 s’est tenue dans « un contexte difficile, marqué
par des divergences face auxquelles la Révolution s’est imposée comme unique
solution ».
Pour sa part, l’historien Dahmane Touati, citant les membres du Comité des 6
qui s’est dégagé de cette rencontre historique, a fait remarquer que cette
réunion a vu la participation de 22 membres, dont lyes Derriche qui a mis sa
demeure, sise à El-Madania (ex Clos-Salembier) au service de la Révolution.

Il a relevé que les membres présents à cette réunion étaient « essentiellement
des jeunes animés par la détermination d’aller vers la lutte armée, en dépit du
peu de moyens existants ».
Rappelant le contexte international marqué, à cette époque, par la défaite de
la France à Dien Bien Phu (Indochine), l’orateur a souligné la volonté des 22
membres à braver l’une des armées les plus puissantes et à mener la lutte pour
l’indépendance.
De son côté, la moudjahida, Zohra Drif Bitat a relevé que les animateurs de la
fameuse réunion des 22 « étaient issus du peuple dont ils ont vécu la même
réalité, ce qui leur a permis de concevoir et de décider une action pareille ».
« Ils avaient une connaissance du terrain et avaient compris la nécessité de
l’encadrement de la lutte armée », a-t-elle observé, appelant la jeunesse
algérienne à « une prise de conscience des sacrifices de leurs aînés ».

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