Réunion du gouvernement : l’exécutif se penche sur le développement du numérique
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Réunion du gouvernement : l’exécutif se penche sur le développement du numérique

Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a présidé ce mercredi, une réunion du gouvernement consacrée à l’étude de deux dossiers, dont le principal était celui de la promotion du secteur de la numérisation et du digital.

Les membres du gouvernement ont assisté, au début de la réunion, à la présentation d’un projet de décret exécutif présenté par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural portant déclassement d’une parcelle de terre agricole destinée à la réalisation d’une station de dessalement d’eau de mer au niveau de la commune de Fouka, Wilaya de Tipasa, comme le souligne le communiqué sanctionnant cette réunion.

Selon le même communiqué, le gouvernement s’est ensuite penché sur le dossier du développement du numérique en Algérie avec la participation des ministres dont les secteurs sont particulièrement impliqués dans ce processus.

Dans ce cadre, le ministre de la Numérisation et des Statistiques a présenté la stratégie nationale de la transformation numérique qui, selon lui, vise à améliorer la connectivité, généraliser l’usage des technologies de l’information et la communication (TIC), notamment dans les administrations de service public et améliorer la gouvernance du secteur économique.

Le ministre de la Poste et des Télécommunications a, pour sa part, pris la parole pour presenter un point de situation sur le Schéma national de certification électronique. Il a soulevé la question du développement du réseau de transport international des télécommunications, sa sécurisation, la diversification des points de liaison en Algérie et à l’international, l’augmentation de la capacité de la bande passante internationale en prévision de l’évolution conséquente du trafic de données numériques.

S’agissant de la bande passante internationale, le ministre a précisé que l’Algérie est connectée au réseau mondial de l’Internet à travers cinq câbles  et que les capacités nationales disponibles depuis 2021, sont de 2.8 Terabytes par seconde. Les capacités engagées à travers de nouveaux projets, positionneront l’Algérie comme un pays à fort potentiel en matière de services Internet.

Pour ce qui est  des enjeux sécuritaires liés à la transformation digitale, le gouvernement a adopté une approche fondée sur la protection des citoyens et des infrastructures gouvernementales, la réponse aux menaces éventuelles qui pèsent sur l’écosystème national, le développement de l’expertise, des systèmes et des cadres de gouvernance et la coordination et la collaboration par la mise en place de mécanismes intersectoriels.

De son coté, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Startups a rappelé la nécessité de  favoriser l’évolution d’un écosystème numérique, notamment avec la mise en place d’un cadre réglementaire dédié, définissant pour la première fois dans la règlementation nationale la «startup», la création de nouveaux instruments pour le financement des startups, mais aussi la promotion des structures d’accompagnement (incubateurs et accélérateurs).

Concernant l’accompagnement du processus de numérisation par l’université algérienne et l’état d’avancement des travaux de la Cellule de veille pour la lutte contre la dépendance technologique, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a indiqué qu’une feuille de route gouvernementale a été élaborée. Elle comporte une évaluation des capacités humaines et matérielles des différents secteurs et doit contribuer à renforcer la veille des enjeux prioritaires dans le domaine de la sécurité technologique et l’adoption d’une conception unifiée des mécanismes qu’il sera proposé de développer par cette cellule, afin d’assurer la sécurité technologique nationale.

À la fin, le secrétaire général du gouvernement a abordé, en détail, la question du réaménagement et revalorisation des statuts particuliers de certains corps techniques de l’administration publique notamment, les personnels chargés de la numérisation.

Aline M.

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