Afin d’assurer la transparence et la crédibilité du processus électoral : Mise en place d’un système juridique intégré
La présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte
contre la corruption (HATPLC), Salima Mesrati, a déclaré jeudi à Ouargla, que
l’Algérie a mis en place un système juridique intégré avec des garanties
constitutionnelles et juridiques pour assurer la transparence et la crédibilité du
processus électoral ».
S’exprimant lors d’un séminaire national intitulé « Le développement des
processus électoraux, renfoncement de l’intégrité et la transparence pour une
démocratie durable » tenu à l’université « Kasdi Merbah » d’Ouargla, Mme.
Mesrati a souligné que « cette instance s’emploie à ancrer la culture de la
transparence, contribuer à la moralisation de la vie publique et renforcer les
principes de la transparence et de la bonne gouvernance ».
« La transparence constitue un mécanisme primordial à même de garantir la
crédibilité et l’intégrité du processus électoral qui contribue au renforcement
de la confiance du citoyen en les institutions de l’Etat », ce qui nécessite, selon
elle, « de la consolider en tant qu’un des socles de la bonne gouvernance ».
Et d’ajouter: « La transparence du processus électoral s’articule autour de
nombreux moyens, dont le contrôle du financement de la campagne électorale
qui constitue un terrain propice pour la corruption politique ».
« La Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la
corruption s’emploie à ancrer la culture de la transparence, contribuer à la
moralisation de la vie publique et renforcer les principes de la transparence et
de la bonne gouvernance », a-t-elle souligné.
Pour sa part, le secrétaire général de la Fédération nationale de l’enseignement
supérieur et de la recherche scientifique, Messaoud Amarna, a mis en relief « la
mission de l’institution universitaire, partenaire efficient, en contribuant à la
dynamique de développement, tous secteurs confondus, notamment dans le
domaine politique au travers de sa contribution à la formation de la conscience
socio-politique ».
Dans ce sens, le recteur de l’université d’Ouargla, Pr. Tahar Hallilet, a affirmé
que « l’institution universitaire assure, en cycle Master, la formation dans la
filière « Moyen électoral et communication politique » pour traduire l’adhésion
de l’université aux réformes prônées par l’Etat pour consolider les facteurs de
la probité et de la transparence ».
Les participants, universitaires et membres de la Haute autorité de la
transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, ont abordé une
série de questions liées notamment aux « garants de l’intégrité des élections à la
lumière des lois électorales et la prévention et la lutte contre la corruption », « la
probité et la transparence et leur importance dans le processus électoral », « les
dimensions de l’intégrité et de la transparence dans les différentes étapes du
processus électoral » et « la protection des données électorales contre la fraude
et les cyber attaques ».
Les travaux de ce séminaire national ont été sanctionnées par des
recommandations appelant d’emblée à l’adoption du vote électronique pour
assurer plus de transparence et d’honnêteté des élections, le rapprochement
des organes consultatifs et de contrôle des citoyens, l’utilisation des nouvelles
technologies de l’information dans l’organisation et le suivi des élections,
l’intégration de la matière de lutte contre la corruption et la moralisation de la
vie publique à la nomenclature d’enseignement universitaire.
Initié sous l’égide du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
scientifique, en coordination avec l’Université d’Ouargla, de la Haute autorité
de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, et de la
Fédération nationale de l’enseignement supérieur, et de la recherche
scientifique, ce séminaire vise à expliciter les mécanismes prévus à l’arsenal
juridique national pour renforcer l’effective transparence du processus
électoral, ont indiqué les organisateurs.