Transition énergétique à l’horizon 2035 : Le gouvernement s’inscrit « pleinement » dans la stratégie
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Transition énergétique à l’horizon 2035 : Le gouvernement s’inscrit « pleinement » dans la stratégie

Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a affirmé à Bechar que
le gouvernement s’inscrivait « pleinement » dans la stratégie de la transition
énergétique à l’horizon 2035. S’exprimant lors d’une rencontre nationale sous
thème  »Energies renouvelables : opportunités de concrétisation de la transition
énergétique », M. Arkab a affirmé que  »le gouvernement s’inscrit pleinement
dans la stratégie de la transition énergétique, à travers un plan d’action tracé à
l’horizon 2035 portant sur l’exploitation des énergies renouvelables, en vue de
rompre avec le modèle de production et de consommation énergétique basé
essentiellement sur les hydrocarbures ».  »L’objectif visé par les autorités du
pays dans le cadre de ce plan d’action est d’atteindre une puissance de
production de 15.000 mégawatts d’énergie électrique à l’horizon 2035, à
travers plusieurs centrales photovoltaïques localisées dans différentes régions
du pays notamment celles de Bechar où il est prévu la réalisation de quatre (4)
centrales du genre dans les communes de Kenadza d’une capacité de
production de 120 mégawatts, Abadla (80 megawatts), en plus de Béni-Ounif et
Lahmar avec une production chacune de 20 mégawatts », a-t-il expliqué. Pour
sa part, la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fazia
Dahleb, a indiqué que l’Algérie compte développer sa stratégie nationale
énergétique à travers le développement et l’utilisation des énergies
renouvelables en application des décisions des hautes autorités du pays en

matière de transition énergétique dans l’objectif de la mise en place d’un
« prototype de développement économique fort ». A ce titre, l’Etat a mis en
place un programme national de développement des énergies renouvelables
dans l’objectif de la production de 15.000 mégawatts d’énergie électrique
photovoltaïque raccordés au réseau public de distribution d’électricité à
l’horizon 2035 et 1.000 autres mégawatts hors du même réseau dans le cadre
du développement durable local, confie à son département ministériel.
Intervenant à cette occasion, le président du Conseil supérieur de la jeunesse
(CSJ), Mustapha Hidaoui, a affirmé que la jeunesse était appelée à contribuer à
relever le défi de la transition énergétique. « Les jeunes, dont les chercheurs et
les porteurs de projets innovants dans le domaine énergétique, sont appelés à
la mutualisation des efforts pour réussir le défi de la transition énergétique », a
souligné M. Hidaoui. Et le président du CSJ d’ajouter : « Nous devons contribuer
efficacement à travers les différentes innovations et créations scientifiques des
jeunes à rendre l’exploitation des énergies renouvelables une réalité et ce,
grâce aux potentialités scientifiques et humaines dont dispose notre pays ». Au
cours de cette rencontre nationale d’une journée à laquelle ont pris part plus
de 150 participants dont des universitaires et des étudiants issus de plusieurs
établissements de l’enseignement supérieur, le Commissaire aux énergies
renouvelables et à l’efficacité énergétique, Pr Noureddine Yassaa, a mis en
relief le rôle de son organisme dans le développement et la promotion des
énergies renouvelables en Algérie. Initiée par le CSJ, cette rencontre visant à
mettre en évidence les efforts déployés par l’Etat dans le domaine de
l’exploitation et la généralisation des énergies renouvelables pour atteindre les
objectifs de développement durable, a été marquée par la mise en place de
cinq ateliers scientifiques s’articulant notamment autour du paysage
énergétique, les défis énergétiques majeurs en Algérie, la valeur économique
des énergies économiques et leur impact sur l’environnement.

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