La relance du Gazoduc devant relier le Nigeria à l’Algérie, via le Niger, est en cours et ce, contrairement aux assertions du Maroc qui prétend avoir récupéré le projet.     

La réunion qui a regroupé hier les ministres de l’Énergie d’Algérie, du Niger et du Nigeria à Abudja (Nigeria), a abouti à la signature d’un accord sur la pose « des premiers jalons » de ce projet, en prévision de sa concrétisation, a affirmé le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, lors d’une conférence de presse.

Le ministre a souligné que les trois partenaires avaient convenu de mettre en place un groupe de travail pour actualiser l’étude de faisabilité de ce projet en prévision de sa concrétisation sur le terrain « dans les plus brefs délais ».

Toujours selon la même source, les trois parties ont prévu d’organiser la prochaine réunion tripartie fin juillet au plus tard, en Algérie.

Ce volontarisme affiché par la partie algérienneest motivé par sa volonté de diversifier les sources d’approvisionnement en gaz naturel dans une conjoncture marquée par « une demande toujours croissante », mais également en raison de la place qu’occupera le gaz naturel dans le mix énergétique à l’avenir.

Rappelons que le gazoduc transsaharien devrait s’étendre sur 4000 kilomètres. La durée de réalisation est estimée à 10 ans, pourun coût global d’environ 20 milliards de dollars.

Aline M.