Les mobilisations en faveur de Julian Assange et es efforts de ses proches n’y auront rien changé. Le fondateur de Wikileaks risque bien d’être envoyé aux Etats-Unis. L’Australien de 50 ans, y est poursuivi pour avoir organisé la fuite massive de documents confidentiels.

La ministre britannique de l’Intérieur, Priti Patel, a signé hier vendredi une décision d’extradition vers les États-Unis pour du fondateur australien de Wikileaks, Julian Assange, qui fait face à des accusations d’espionnage.

Selon la décision, les tribunaux britanniques n’ont pas jugé l’extradition d’Assange « incompatible avec ses droits humains », car il serait traité « de manière appropriée » aux États-Unis.

L’agence de presse américaine Associated Press a rapporté les déclarations du porte-parole du ministère de l’Intérieur selon lequel Assange disposerait de 14 jours pour faire appel de la décision.

Un communiqué, publié par le groupe de soutien à Assange, a déclaré que c’était un « jour noir pour la liberté de la presse et la démocratie britannique ».

« Quiconque dans ce pays se soucie de la liberté d’expression devrait avoir honte que la ministre de l’Intérieur ait accepté d’extrader Julian Assange vers les États-Unis, qui ont planifié son assassinat », indique le communiqué.

Selon la même source : “la bataille ne s’achève pas aujourd’hui. Ce n’est que le début d’une nouvelle bataille juridique. Le prochain appel sera devant la Cour suprême“.

Assange fait face à 18 chefs d’accusation de piratage d’ordinateurs appartenant au gouvernement américain et de violation de la loi sur l’espionnage, et pourrait être condamné à des années de prison, selon l’agence de presse américaine.

En avril dernier, la justice britannique a accepté d’extrader Julian Assange vers les États-Unis, l’affaire a été ensuite renvoyée devant Patel pour qu’elle prenne une décision concernant le fondateur de Wikileaks.

L.K.M./Agences