Viandes et céréales: Le Gouvernement prépare le Ramadhan
2 mins read

Viandes et céréales: Le Gouvernement prépare le Ramadhan

Le Gouvernement semble décidé à mettre un terme à la spéculation qui sévit, chaque année, au mois de Ramadhan, notamment sur les viandes et les premiers produits de première nécessité.

En effet, le conseiller au ministère l’Agriculture et du Développement rurale, Miloud Triaa, a révélé, ce matin sur les ondes de Radio algérienne que « plus de 20 000 tonnes de viande rouge seront importées et mises sur le marché national avec un prix plafond fixé à 1 200 dinars le kilogramme, durant le mois de ramadhan prochain ».

Une bonne nouvelle pour les petites et moyennes bourses qui vise, selon ce responsable à « atténuer la pression sur le marché local », affirmant qu’« il s’agit de la viande rouge fraîche Halal conditionnée sous vide, importée principalement de l’Amérique du Sud ».

Aussi, il a été décidé d’ouvrir 540 points de vente directe et cette quantité sera mise sur le marché à travers des conventions avec des grandes surfaces de distribution et des grossistes.

Abordant la viande de volaille, M. Triaa réaffirmé que la décision a été prise par le Gouvernement pour le plafonnement des prix de vente à 350 dinars le kilogramme au niveau de l’Office national de l’aliment de bétail (Onab).

« Cette démarche vise principalement à réguler les prix de volaille qui connaissent une hausse inexpliquée depuis plusieurs jours », explique M. Triaa.

Quid des céréales ?

Interrogé sur l’exclusivité de l’importation des légumineuses par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), ce responsable a expliqué que cette décision visait à protéger la production nationale et à mettre terme à l’importation anarchique, rappelant que la facture des importations des légumes secs et du riz dépassait les 300 millions de dollars.

Selon lui, la surface dédiée à cette culture devrait augmenter cette saison à 120 000 hectares, assurant ainsi plus de 60% des besoins du marché nationale, contre 40% actuellement. Le reste des besoins sera couvert par l’importation à travers l’OAIC.

La surface destinée aux légumineuses devrait croitre progressivement à moyen terme pour atteindre 150 000 hectares, parallèlement à l’amélioration des rendements, ce qui permettra la couverture totale des besoins nationaux.

F.B.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *