Séismes en Turquie et en Syrie : Plus de 7 millions d’enfants affectés
2 mins read

Séismes en Turquie et en Syrie : Plus de 7 millions d’enfants affectés

L’Unicef craint le pire. Si des miracles surviennent parfois, plus de sept millions d’enfants sont affectés par les séismes dévastateurs qui ont frappé la Turquie et la Syrie, a assuré l’Unicef, mardi 14 février. « En Turquie, le nombre total d’enfants vivant dans les dix provinces touchées par les deux tremblements de terre s’élevait à 4,6 millions d’enfants. En Syrie, 2,5 millions d’enfants sont touchés », a déclaré James Elder, un porte-parole de l’organisation à Genève.

« Les enfants et les familles ont désespérément besoin d’un soutien supplémentaire. De nombreux membres du personnel de nos organisations partenaires locales et des intervenants de première ligne ont été tués, blessés, déplacés, et leurs bureaux et équipements détruits », a-t-il ajouté. L’Unicef craint que « plusieurs milliers d’enfants aient été tués ». Ces chiffres, a expliqué le porte-parole, n’ont pas été vérifiés mais il est clair qu’ils « vont continuer à augmenter ».

Selon l’Unicef, des dizaines de milliers de familles, vivant à l’extérieur dans des zones ouvertes, sont exposées au froid. « Chaque jour, des informations font état d’un nombre croissant d’enfants souffrant d’hypothermie et d’infections respiratoires », a précisé James Elder.

Il souligne que des familles dorment avec des enfants dans les rues, les centres commerciaux, les écoles, les mosquées, les gares routières et sous les ponts.

En Turquie, l’Unicef, en coordination avec le ministère de la Famille et des Services sociaux, a déployé des travailleurs sociaux dans les hôpitaux pour aider à identifier les enfants non accompagnés et séparés.

L’organisation a également lancé dix nouvelles lignes d’assistance téléphonique aux enfants non accompagnés et séparés.

Parallèlement à ces efforts, l’Unicef travaille également avec ses partenaires pour fournir aux enfants touchés un soutien psychosocial.

En Syrie, « chaque enfant de moins de 12 ans n’a connu que le conflit, la violence ou le déplacement, certains enfants ont été déplacés six ou sept fois », a rappelé James Elder.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *