L’exclusivité accordée par les pouvoirs publics pour l’importation des légumineuses par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) a suscité une certaine appréhension quant aux répercussions d’une telle mesure sur la disponibilité des légumes secs sur le marché.

Ce à quoi le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a répondu en fournissant les explications nécessaires pour comprendre les raisons qui ont amené le gouvernement à adopter une telle position vis-à-vis des opérateurs privés qui importaient jusque-là ce type de produit.

Dans une déclaration à la Télévision algérienne, le ministre du Commerce a commencé par rassurer en affirmant que cette décision n’entraînera aucune fluctuation dans l’approvisionnement du marché national, « compte tenu de l’efficacité de ce mécanisme, qui a été mis en place à partir de l’année dernière 2022 en ce qui concerne les céréales ». Selon M. Rezig, cette mesure, qui tend à protéger la production nationale de cette filière et préserver le pouvoir d’achat du citoyen, concernait les produits destinés aux industriels, ajoutant qu’elle venait compléter la même décision prise l’année écoulée relative à l’achat pour la revente en l’état.

Cette décision vise à mettre un terme à l’importation « aléatoire » qui a impacté la production nationale dans le domaine des légumineuses, notamment après que les agriculteurs ont réalisé, ces dernières années, une production importante, indique le ministre qui a souligné, dans ce sens, les efforts déployés par l’Etat pour la relance de cette filière, notamment à travers l’augmentation des superficies dédiées à cette agriculture et des prix d’achat de céréales.

H. S.