Dessalement de l’eau de mer : Une option stratégique
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Dessalement de l’eau de mer : Une option stratégique

Face au stress hydrique récurrent qui sévit dans notre pays en raison d’une pluviométrie de plus en plus rare, le gouvernement a, visiblement, pris option pour une stratégie basée sur le dessalement et ce, afin de répondre aux besoins de la population en eau potable. Le ministre des Travaux publics, de l’Hydraulique et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh, a, en effet, rappelé cette option stratégique décidée par l’Exécutif avec pour objectif d’arriver à couvrir 80% des besoins de la population à partir du dessalement de l’eau de mer, en plus de l’eau des barrages pour alimenter les villes de l’intérieur, ce qui, selon lui, « permettra de réaliser un équilibre dans la fourniture de ce service public à tous les citoyens des différentes régions du pays ».

Le ministre, qui a animé une conférence de presse en marge d’une réunion avec les directeurs des Travaux publics et des Ressources en eau, a, dans ce contexte, rappelé la dernière réunion du Gouvernement au cours de laquelle il a été décidé d’inscrire un programme d’urgence supplémentaire pour une meilleure préparation du mois de Ramadhan et de la saison estivale 2023 afin de faire face au stress hydrique. M. Rekhroukh a assuré, dans ce cadre, que les hautes autorités du pays accordaient un grand intérêt au suivi des répercussions de la crise de l’eau, notamment à travers l’option du dessalement de l’eau de mer.

Le ministre a, par ailleurs, annoncé le lancement d’une étude nationale globale pour déterminer le véritable volume des eaux souterraines exploitées annuellement, et l’élaboration d’une feuille de route efficace devant garantir une exploitation rationnelle de cette ressource et sa préservation pour les générations futures. Cette étude a été confiée aux services de l’Organisme national de contrôle technique de la construction hydraulique (CTH), chargé en outre de faire un recensement national de tous les puits utilisés pour l’approvisionnement en eau, l’irrigation agricole ou d’autres usages. Répondant à une question sur le taux actuel de remplissage des barrages, le ministre a indiqué que ce taux avait atteint 32%, en baisse de 5% par rapport à l’année précédente.

H.S.

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