La première responsable de la Haute Autorité pour la transparence, la prévention et la lutte contre la corruption, Salima Mesrati, a déclaré que la mise en œuvre de la Stratégie nationale pour la transparence, la prévention et la lutte contre la corruption, qui devrait être lancée à la fin du premier trimestre de cette année, nécessite l’implication et la réponse de toutes les forces vives et actives de la société.

« Le succès de cette stratégie, qui s’inscrit dans le processus global de mise en œuvre et de suivi de la mise en œuvre des mesures et mesures visant à renforcer la transparence et l’intégrité et à lutter contre la corruption aux niveaux institutionnel et sociétal, nécessite l’implication et la réponse de toutes les forces vives et des différents acteurs de la société », a expliqué M. Misrati.

Cette stratégie repose sur « cinq axes principaux, dont l’éthique de la vie publique, l’amélioration de la transparence, le recouvrement des avoirs et le renforcement des capacités des organismes de régulation, de la société civile et des médias », a-t-elle déclaré.

La porte-parole a ajouté que la Haute Autorité pour la transparence, la prévention et la lutte contre la corruption a reçu 466 rapports d’affaires de corruption qui seront étudiés par « une cellule de suivi comprenant des avocats et des experts dans divers domaines de l’économie ».

Dans le même contexte, elle a évoqué le lancement de plusieurs plateformes électroniques pour recevoir les notifications des citoyens et d’une autre plateforme de déclaration de propriétés, appelant à « la contribution citoyenne à la lutte contre la corruption ».

Sur le plan international, Mme Mesrati a noté la contribution de l’Algérie à la ratification de plusieurs conventions internationales et régionales, qui lui ont permis de jouer un « rôle pivot », exprimant son souhait que l’expérience nationale dans le domaine de la lutte contre la corruption et de la prévention devienne « un modèle à suivre aux niveaux régional et mondial ».

F.B.